Souvenirs

Année 2005-2006



Sortie brame du cerf du jeudi 29 Septembre

Effectif : 30 dont l'incontournable Jean-Paul Cormier.

Réussie ! S'il y avait un titre à donner à cette sortie ce serait bien celui là, non? Le départ était prévu à 18h30, et nous avions donné un rendez-vous à l'église de St Philbert-du-peuple. Une fois tout le monde réuni, les huit voitures se dirigent vers la forêt de Monnaie, pour un petit pique-nique convivial, avec évidemment les traditionnels cidres et muscats offerts par l'ANUA. Il est alors huit heure, tout le monde range ses affaires puis s'installe pour l'écoute... Après trois quarts d'heure d'attente, au loin, se font entendre les premiers cris gutturaux. 21h45 : direction le deuxième site en suivant les cris entendus... Arrivés dans la forêt, à peine descendus de voiture (et les dernières portières claquées), un mâle nous régale de son timbre de voix à quelques centaines de mètres. Nous restons quelques minutes puis décidons de nous rapprocher. Vraisemblablement il semble répondre à d'autres mâles plus lointains. Le groupe s'arrête au bord de la route avant que Nono et Paping aient découvert une clairière... Silencieusement nous nous approchons, et nous arrêtons au bord de cette étendue. Le cerf semble se tenir à environ deux cents mètres, on dirait qu'il tourne sur lui-même pour bramer. Nous avons même la chance d'entendre ses bois claquer contre les troncs (technique d'intimidation). Nous stationnerons sur ce site une heure, juste le temps pour Tom de faire ses enregistrements. A signaler au passage l'écoute d'au moins quatre mâles en rut.

Dernière étape : direction le centre de la forêt où nous avons pu entendre, de loin d'autres raires, mais dans toutes les directions, ce qui nous permet de nous rentre compte du nombre de cerfs présents. Évidemment on ne parlerait pas de sortie ANUA si personne n'avait observé le ciel à l'œil nu, si personne ne s'était attardé sur les hululements d'une chouette effraie, ainsi que ceux d'un couple de hulottes. Pour finir, tout le bureau de l'ANUA tient à remercier Monsieur Cormier pour sa présence, ainsi que pour nous avoir prêté le matériel d'enregistrement du Laboratoire d'Écologie Animale, et cela va sans dire, à tous les participants : "merci !".

Perspectives : enregistrement de vidéos grâce à des lunettes de vision nocturne, couplage de cette sortie avec une sortie chiroptères (matériel de détection ultrasons) ou astronomie à l'œil nu.

Sortie Multi-thème sur le littoral vendéen

Effectif : 30 dont l'inévitable Jean-Paul Cormier

Le rendez-vous était donné pour 8h00, le départ vers 8h30, et l'arrivée à l'église de Bouin vers10h30. L'équipage piloté par Jean-Paul Cormier étant arrivé une demi-heure en avance en Vendée, nous avons eu le temps de repérer les différents spots d'observation.

De retour au point de rendez-vous à 10h30, l’ ANUA se dirige vers la côte pour une petite leçon sur les macro invertébrés. La marée est au plus bas, le temps pour nous de faire un inventaire de la flore et de la faune présente. La Baie de Bourgneuf étant une baie vaseuse, la diversité n’est pas celle escomptée. Cependant, nous avons réussi à observer différentes Algues (Fucus, Ulve, etc.), une Angiosperme (la Spartine), mais surtout de nombreux Lamellibranches (Palourde, Crépidule, Scrobiculaire, Coque, Huître, etc.), une espèce de ver (Néréis), quelques Crustacés : Balane et Crabe vert avec à l’exercice de reconnaissance de sexe tous les participants : alors mâle ou femelle ? Essayez-vous dans l’album du site ! le mâle a l’abdomen pointu et dépourvu de soies, alors que l’abdomen des femelles est plus arrondi et possède des soies, cette disposition lui permettant de maintenir les œufs pendant la période d’incubation.

La marée commence alors à remonter et les premier oiseaux arrivent : place aux Hérons Cendrés, Tadornes de Belon, Aigrettes Garzette et Ibis Sacrés, non décrits dans les guides de reconnaissance. En fait cet oiseau originaire d’Egypte était présent dans la réserve de Branféré où il se reproduisait. Malheureusement certains juvéniles parvinrent à s’échapper de la réserve, ils grandirent et se reproduisirent, allant actuellement jusqu’à poser de graves problèmes écologiques, notamment destruction de colonies de Sternes ou de Gravelots. Le groupe se retire sur la digue où Monsieur Cormier nous décrit Betta maritima. La marée continue alors à monter et le ventre du groupe commence à gargouiller. Nous rejoignons le second point de vue un peu plus au nord pour d’abord prendre l’apéritif proposé par l’ANUA, puis pour manger et décrire (non sans mal) la Soude maritime et avec sans mal ( J) l’Aneth fenouil.

Sur le long chemin bétonné qui nous mène à notre troisième point d’observation un petit groupe aura la chance de trouver un œuf de Raie. D’après Monsieur Cormier il diffère de celui de Roussette car les appendices sont raides et non torsadés. Arrivés au niveau de notre spot d’observation, la discrétion est de mise. Après un léger affolement, les oiseaux initialement présents se posent à nouveau : il s’agit essentiellement de Bécasseaux variables et de Pluviers argentés. Deux constructions étranges se révèlent être des huttes de Rat musqué. L’heure a alors sérieusement avancé, et l’énergie présente au petit matin semble s’être estompée. Nous décidons donc (pour ceux ne restant pas sur place le Week-end entier) de nous diriger vers le dernier point d’observation : les canaux plus dans les terres. Nous aurons la chance d’observer un nombre impressionnant de Hérons Garde-bœuf, quelques Vanneaux Huppés, sans oublier quelques Busards des Roseaux, ainsi qu’un Ragondin de très (très) près… L’ANUA tient à remercier sincèrement Jean-Paul Cormier pour sa présence, son dynamisme, son implication au sein de l’association et surtout pour sa générosité envers l’ANUA, et merci aux autres participants…

Sortie Champignons du 5 novembre 2005

Effectif 23 dont 23 étudiants

Rendez-vous à 9h00 cette fois-ci, toujours au même endroit : UFR Sciences Belle-Beille, on rassemble la troupe et direction la forêt de Longuenée, à une vingtaine de kilomètres au nord ouest d’Angers. Sur place nous devions nous retrouver à la maison forestière du Pas de Chat, malheureusement pour certains l’information était mal passée, et tout le monde est là à 10h00. Formation des petits groupes de cueillette (deux ou trois ou six…) pour une heure de chasse au champignon. Vadrouille dans les plantations de Pin Laricio, dans les chênaies centenaires et dans les bois mixtes, pour enfin revenir (à l’heure) avec les paniers pleins !!! Des journaux sont étalés par terre et chaque groupe y dispose sa cueillette. Le nombre d’espèces se montre déjà impressionnant et malgré de nombreux mycophiles beaucoup d’espèces restent indéterminées.

Mais l’ANUA ne baisse jamais les bras, c’est pour cela qu’elle décide d’aller dans un coin connu : … Non mais vous croyez quand même pas que j’allais vous donner le meilleur coin à Coulemelles de la région non mais alors… Bref second point de ralliement, le cortège mené par Julien se dirige à l’opposé de la maison forestière, où huit jours auparavant le bureau avait fait un repérage et récolté pas moins de 5 kilos de Coulemelles. Malheureusement les Coulemelles n’étaient pas au rendez vous ce jour là. Cependant la diversité était celle espérée : encore de nombreuses espèces…et beaucoup de non identifiées.

Inventaire non exhaustif des Mycètes observés ; pour les autres espèces jetez un coup d’œil à l’album, ou demandez au Bureau ! Boletus pulverulentus, Xerocomus badius (Bolet bai), Hygrophoropsis aurantiaca (Fausse girolle), Paxillus involutus (Paxille enroulé), Russula sp., Lactarius sp., Clitocybe sp., Lepista inversa (Clitocybe inversé), Laccaria amethystea (Laque améthyste), Mycena alcalina, Mycena pura var. rosea(Mycène pure), Hypholoma fasciculare (Hypholome en touffes), Macrolepiota procera (Grande coulemelle), Amanita rubescens (Golmotte), Amanita citrina (Amanite citrine dont un exemplaire blanc), Phallus impudicus (Satyre puant), Scleroderma areolatum (Vesse de loup), Calocera viscosa, Sparassis crispa, Pseudohydnum gelatinosum, ainsi qu’un poilu, un gros noir, et plein de tout petits.

Pour une identification plus sûre, Arnaud et Tom se sont rendus au Musée du Champignon à St Hilaire St Florent, près de Saumur, ou ils ont rencontré Olivier, mycologue émérite, qui les a fortement aidé. D’autre part l’ANUA tient à signaler quelques points important pour la cueillette des champignons : A tous les Mycophages : ne coupez pas le pied d’un champignon lorsque vous le ramassez : il peut tout d’abord vous aider à l’identifier, mais aussi en pourrissant il entraîne le pourrissement du mycélium. Ensuite : munissez vous d’un panier large à fond plat pour éviter d’abîmer vos champignons et surtout éviter les sacs plastiques : un champignon cueilli risque de fermenter, ce qui peut être néfaste aux autres champignons comestibles fragiles ou de conservation délicate récoltés. Un champignon comestible conservé dans un sac plastique peut donc devenir toxique ! Enfin si vous voulez retrouver chaque année vos champignons au même endroit appliquez une technique simple : prenez le pied et imprimez lui une rotation pour éviter d’arracher tout le mycélium !

Cette fois-ci les remerciements vont aux membres du Bureau… je plaisante ! Merci à Olivier pour sa sympathie, sa passion mais surtout pour ses compétences plus que remarquables, et merci à vous tous d’être venus encore une fois si nombreux !

Sortie ornithologie en Brenne du 19 Novembre, réserve naturelle de Chérine :

Effectif : Une huitaine d’étudiants motivés pour partir à 7h30 avec un froid de canard…

Après les deux bonnes heures nécessaires pour parvenir à ce coin de paradis, le petit groupe parvient à l’étang Cistude. Malheureusement, le niveau de l’eau est un peu bas, et la saison hivernale peu avancée, ce qui explique le faible nombre d’espèces observées. En revanche, et c’est (presque) toujours le cas lors des sorties ANUA, la chance nous sourit. Pendant quelques secondes, un sanglier nous régale… d’une petite balade au bord de l’eau à quelques dizaines de mètre de l’observatoire où nous nous trouvons, puis retourne dans la roselière. Le petit groupe décide alors de se diriger vers l’étang Foucault. Le spectacle n’y est alors pas plus intéressant, à l’exception d’un groupe de naturalistes qui nous suivra toute la journée… Ah si, quelque chose d’intéressant : un magnifique chevreuil traverse juste (vraiment juste !) devant la voiture de Julien, qui ne l’a même pas vu… Revenons à nos sarcelles : il y en avait un peu, il y avait du colvert (beaucoup), un peu de fuligule morillon, un peu de canard souchet, du siffleur et du pilet. Il y avait aussi beaucoup de Hérons cendrés, quelques Cormorans, bref, pas grand chose d’exceptionnel. Le repas, précédé du traditionnel cidre de l’ANUA, a lieu au bord de l’étang Chérine, à sec pour l’occasion, oui, oui, on ne fait pas les choses à moitié à l’ANUA, on allait pas prendre le risque de se mouiller les pieds… Trève de jacqueries, cet arrêt aura tout de même permis aux participants d’observer d’énormes moules d’eau douce, avec une scène d’anthologie entre Laurent, Arnaud, Julien et Thomas : « oh regardez une moule d’eau douce ! Ah oui regarde la mienne, elle est grosse, hein ? Non regardez celle-là les gars si elle est pas belle ! Je crois que je tiens le record : regardez la mienne… oh la vache ! »

Bon promis j’arrête les comptes-rendus pas terribles…mais que voulez vous que je vous dise : une sortie ANUA reste une sortie ANUA, alors nous avons persévéré, et nous avons vu : ben toujours rien. Ca arrive parfois, la sortie avait peut être été prévue un peu tôt dans la saison, étant donné la douceur tardive de cet automne. Mais bon je pense, et tous les participants seront d’accord, que c’était une sortie exceptionnelle, non pas sur le plan ornithologique, mais sur le plan naturaliste en général.

Tous les participants tiennent à remercier le laboratoire d’écologie animale, et surtout Jean-Paul CORMIER, pour avoir consenti à nous prêter des lunettes d’observation. Merci à tous les participants, et toutes nos excuses pour le retard de parution de ce petit compte-rendu.

Sortie géologie avec Fabrice Redois le 10 Décembre

Effectif : 38 participants

Pour cette fois, la départ était prévu à 10h00, et à dix heures, tout le monde était là, et prêt à partir. Répartition dans les voitures et c’est parti, direction Montreuil Bellay au sud de Saumur pour fouiller son très célèbre Toarcien et ses plus qu’abondantes Ammonites. Arrivée à la carrière Saint Eloi vers 11h15. Les fossiles y sont nombreux, excepté les ammonites qui, elles, se ramassent à la binette (un d’entre nous trouva d’ailleurs un fragment de côte laissant supposer un animal de près de un mètre de diamètre); les Bélemnites sont elles aussi en très grand nombre ; on trouve d’autre part des pieds de Crinoïdes (Echinodermes) et une grande diversité de Lamellibranches et de Brachiopodes. Le temps passe très vite (encore plus vite pendant les sketchs de Fabrice Redois), il est alors temps de manger. Fabrice nous conseille alors de nous rendre à Doué-la-fontaine, à une vingtaine de kilomètres au sud ouest de Saumur, pour déjeuner dans un bar de sa connaissance. Dadou, le Président décide alors que nous ne resterons que 20 minutes. 45 minutes plus tard le groupe se retire, direction une carrière de Faluns pour y trouver des dents de requin. Arrivée sur place vers 14h00, petit speech (sketch) de Fabrice qui nous montre où chercher pour trouver de telles dents ( et qui en trouve une ) et tout le monde s’affaire avec griffes de jardin, masses de bourrin, marteaux de géologue et on entend de toutes parts : « ouah ! J’en ai une ! Oh regarde celle-là ! » Mais aussi : « j’en ai marre j’en trouve pas ! Ah si … » Et tout le monde s’en tire avec au moins une demi-douzaine de dents. Fabien récolte la dent d’or, un spécimen de près de 5 cm, très bien conservé. Quelques dents de requin et de dorade, quelques palais de Tetraodon, quelques Patelles, quelques Lamellibranches, et quelques côtes de Lamantin plus tard, Fabrice nous dirige vers une dernière carrière où nous sommes sensés trouver des oursins réguliers particuliers, j’ai bien dit sensés… En effet le soleil commence à descendre sur l’horizon et tous les participants commencent à se fatiguer après environ quatorze mille cinq cents quarante sept coups de marteau fournis, et une température en chute vertigineuse. Alors deux ou trois oursin et encore quelques dents cassées plus tard le groupe sort de son trou et, après un petit discours du Président, se réunit autour du traditionnel cidre de L’ANUA.

Tout le bureau tient à remercier tous les participants pour être venus si nombreux, mais surtout Fabrice REDOIS pour son dynamisme, et pour avoir prévu les trois sites visités. Merci à lui pour ses petits speechs, et pour ses imitations d’ammonites…

Sortie traces et indices de la vie sauvage avec Ismaël Lécrivain le 11 Mars

En attendant le compte-rendu voici l'article édité à l'occasion de cette sortie :

Sortie amphibiens avec Alain Pagano, Stéphane Boyer, Cécile Patrelle le 16 Mars

Effectif : 16 participant (dont 2 L2, 1 L1 et 1 M1) ainsi que l’équipe de choc

Le rendez-vous était prévu à 20h30 devant l’UFR de sciences. Bien qu’ayant rencontré quelques problèmes pour transmettre l’information (pour cause de fac bloquée et de mail mal envoyé) une vingtaine de participants étaient présents, principalement des L3 LBO. Les conditions météo n’étant pas tout à fait au rendez-vous, nous avons écourtez la sortie en nous cantonnant à l’exploration des mares situez à proximité de l’étang St Nicolas et réservant une prochaine sortie moins venteuse pour l’écoute du pélodyte ponctué à Murs Erigné. Pour commencer la sortie et surtout en attendant l’équipe de choc composé de Stéphane Boyer, chercheur au laboratoire de biologie animale, ainsi d’Emilie et Cécile étudiantes en M2 recherche, munis de waders ; M. Pagano nous a expliqué les fonctionnements du laboratoire et les différents axes de recherche qui y sont étudiés.

Puis vers les 21h, nous nous sommes dirigez vers les points d’eau que nous avons rejoint en passant par le parking du bâtiment L. Sur la première mare, il y avait beaucoup de végétation mais fort peu de nos amis batraciens, seul quelques larves de tritons et 2 pontes de grenouille agile (Rana dalmatina) y ont été observé. A coté de cette mare, il y a 2 cavités qui forment de petites réserves d’eau, où nous avons observé des larves de Salamandre ainsi qu’un adulte. Nous nous sommes alors dirigé vers un deuxième site, et ce fut enfin la délivrance, dalmatina nous y attendais en compagnie de quelques tritons adultes. Grâce à cet individu unique mais néanmoins indispensable pour la réussite de notre sortie, nous avons pu observé les caractères permettant de la reconnaître et de la différencier des autres grenouilles. Elles possèdent un triangle foncé derrière les yeux et des pattes très grandes (plus longues que sont corps) dont la souplesse ferait certainement pâlir nombres de gymnastes en herbes. A coté de la Star du moment, nous avons également croisés le chemin d’un Triton crêté (Triturus cristatus) dont nous avons pas réussit à déterminer le sexe. Nous avons aussi vu 4 Tritons palmés (Triturus helveticus) 2 males et 2 femelles qui sont comme leur nom l’indique reconnaissable à leur palmure. Nous avons fait ensuite un crochet par une cuvette rempli d’eau dans la land sèche où nous n’avons pas vu l’ombre d’un amphibien. M. Pagano pense que cette cuvette est un point d’eau qui pourrait être trop temporaire pour être exploitée par les amphibiens pour leur reproduction. Puis vers les 22h20, nous avons clôturée la sortie bien heureux de retrouver le confort de nos voitures à l’abri du vent et des températures peu accommodantes.




Association Naturaliste de l'Université d'Angers 2007
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