Souvenirs

Année 2001-2002


Week-end Découverte du biotope spécifique des marais, 16 et 17 Juin 2001

Ce week-end a permis de réunir 26 étudiants. Au programme de ces deux journées la visite de la maison du marais mouillé , l’expédition dans le marais et la visite de la réserve naturelle du marais d’Yves, nous ont fait découvrir la faune, la flore et les méthodes de gestion de cet écosystème particulier. De nombreux intervenants ont enrichi de leur connaissances ces différentes visites. Le son a pu être enregistré grâce au matériel prêté par le laboratoire de bio-écologie de l’université. Cette sortie a réuni onze étudiants.

Sortie brame du cerf, 5 octobre 2001

Cette sortie avait lieu dans la forêt de Vezin, elle était nocturne. En effet c’est cette période la plus propice à l’écoute des cerfs en période de rut . La date un peu tardive ne nous a cependant permis d’entendre qu’un seul individu.

Sortie champignons, 27 octobre 2001

Guidés par Monsieur David , 11 naturalistes se sont retrouvés ce samedi 27 octobre dans la forêt de Longuené. Le but de cette équipée était la reconnaissance des divers champignons comestibles ou non, visibles. Ainsi, il a été possible de mettre des champignons derrière les noms appris en classe. Le nombre de champignons qui poussent dans les forêts de la région étant élevé et le climat qui a favorisé leur développement nous a permis de faire de nombreuses observations. Monsieur David, pharmacien et enseignant à l’université nous a accompagné et a partagé une partie de ses connaissances sur les champignons.

Sortie Ornithologique dans la Baie de Bourgneuf, 8 décembre 2001

Le départ avait été donné à 8h00. Trente neuf étudiants inscrits partirent donc dans le car affrété par l’association . De nombreuses espèces d’oiseaux on pu être observées à partir de la digue de Port Brochets, des plages de Port du Collet et de Pornic. Pour cette sortie Messieurs Cormier et Henaff ont accepté de nous guider pour l’identification des différentes espèces. Les observations ont été facilitées par le prêt de matériel du Laboratoire d’Ecologie Animale de l’Université et la Maison de l’Environnement. Monsieur David nous a également rejoint en fin de journée pour nous faire partager sa passion pour le milieu marin. Nous sommes rentrés vers 18h00.

Sortie amphibiens, jeudi 28 février 2002

Ce soir là c’est une bonne quarantaine d’étudiants qui se sont retrouvés devant l’université vers 20h30. Plusieurs intervenants nous ont accompagnés tout au long de la soirée, parmi lesquels Sophie Questiau, Alain Pagano et David Lesbarrère. Ils nous ont fait partager leurs connaissances quant à la reconnaissance des espèces ou encore des pontes que nous avons pu observer. Nous avons commencé par les quelques étangs situés derrière la fac. La période de reproduction des tritons étant commencé nous avons pu les voir dans leur livrée nuptiale. Nous avons rencontré des tritons palmés, à crête, marbré et de Blasius. - Le triton palmé Triturus helveticus a une taille ne dépassant pas 9 cm de long. En période de reproduction le mâle a le dos brun jaune, le ventre jaune clair à pois noirs et à la gorge blanche. Il présente un bourrelet dorsal longitudinal. Sa queue, très large et munie d’une membrane vivement colorée, se termine par un filament noir de prés d’un centimètre. La femelle est un peu plus grande, sa robe est jaune clair. - Le triton marbré, Triturus marmoratus est un grand triton de 16 cm de long, au dos vert tendre marbré de noir. Ses flancs sombres sont pointillés de blanc et son ventre gris rosé piqueté de noir et de blanc. Son œil est doré. Le mâle en période de reproduction porte une crête haute au bord sinueux, marquée de bandes jaune et noire verticales qui s’étendent de l’arrière de la tête jusque sur la queue. Celle-ci est large et présente une bande à reflets bleuâtres au centre. Chez la femelle et les jeunes, cette crête est remplacée par une ligne dorsale orange vif. La peau est très visqueuse en phase aquatique, granuleuse et aux couleurs vives en phase terrestre. - Le triton à crête, Triturus cristatus est un grand triton pouvant atteindre 16 cm de long. Sa peau est granuleuse, son dos est brun foncé avec de grosses tâches noires, ses flancs sont pointillés de blancs sur fond noir. Sa gorge sombre est pointillée de blanc tandis que son ventre est orange avec des tâches noires irrégulières. L’œil est doré. En livrée nuptiale, le mâle porte une crête dorsale très haute et découpée en dents de scie irrégulières, avec un rétrécissement à la base de la queue. Le domaine de l’étang saint Nicolas est remarquable pour la présence de tritons hybrides entre les deux espèces décrites précédemment, l’hybride est connu sous le nom de triton de Blasius. Son dos est vert et noir comme le triton marbré, mais il a le ventre orange taché de noir du triton à crête. Les mâles sont stériles et les femelles partiellement fertiles. Pour observer d’autres animaux, nous partons vers Murs-Erigné au Parc des Varennes où nous nous mettons à la recherche de Pélodytes ponctués. Dés notre arrivée, il nous est possible d’entendre leur chant qui correspond au bruit d’un ongle sur un peigne ou une boite de conserve. Le Pélodyte ponctué ou Pelodytes punctatus est une petite grenouille longue de 4 cm d’allure svelte et élancée. De couleur verte, elle a le dos tacheté et pustuleux beige clair à gris verdâtre elle se confond donc à merveille dans la végétation d’autant plus que nous ne disposons que de lampes de poche. Après un bon moment de recherches actives impliquant tous les participants seuls deux individus en amplexus sont attrapés. Après la photo, ils sont relâchés. Des pontes de crapaud en chapelet et entourés à la végétation sont également observés. Un triton marbré est également attrapé étudié et relâché. Cette sortie a remporté un franc succès, cependant un groupe trop important est difficile à gérer tant au niveau des déplacements que des observations qui sont plus difficiles pour tous et chacun. A cela s’ajoute aussi la température qui n’a pas été des plus favorable car un peu trop froide. Aménagée cette sortie peut donc être riche en observations et nouvelles connaissances.

Sortie terroir, samedi 9 mars 2002

Nous nous sommes retrouvés ce samedi à 9h00 devant l’Université 10 étudiants pour cette sortie. Nous partons vers Martigné Briand pour notre première visite qui a pour but le Domaine de Pied Flond exploitation viticole sur les coteaux du Layon. Nous sommes accueillis par Frank Gourdon l’exploitant viticulteur. Celui-ci nous explique son travail et les changements qu’il met en place depuis qu’il a repris le domaine de son grand-père. Les techniques de cultures, tel l’enherbement ou la taille de la vigne nous sont détaillés de même que les vendanges qui ne sont réalisés que sur les grappes voire même les grains les plus parfaits. Après la culture, c’est la vinification qui nous est exposée parallèlement au circuit du raisin. Nous terminons cette visite par une dégustation des différents vins élevés sur le domaine : Rosé de Loire, sec ou demi-sec, Gamay et coteau du Layon. Les qualités recherchées sont essentiellement le fruité et la constance des crus. On apprend que la dégustation fait intervenir aussi bien la vue que l’odorat en plus du goût évidemment. Vers midi, nous quittons le viticulteur. Nous pique niquons dans les vignes avant de rejoindre l’exploitation de Monsieur et Madame Gareau située un peu au-dessus du Lion d’Angers. Ici se sont des chèvres qui sont élevées pour leur lait. Le troupeau est donc composé d’une majorité de chèvre et de trois boucs. Nous avons la chance d’arriver au moment de la naissance de deux petits. Monsieur Gareau nous présente les différentes formes de fromage et nous fait goûter des échantillons à divers degré d’affinage. Vers 15h30 nous repartons cette fois ci pour une exploitation bio située près de La Meignanne au Lieu dit la Haute Filotière. Madame Lieuvin nous emmène pour un véritable tour du propriétaire. Dans cette ferme dont les terrains sont regroupés et d’un seul tenant cohabitent des bovins, des volailles (poulets, canes, pintades …) et des ovins. Le label bio est soumis à un cahier des charges très stricte tant au niveau surface, que traitements des animaux. Ici la monoculture n’est pas de mise, dans les champs les espèces sont mélangées de façon à ce qu’une au moins, ait un rendement satisfaisant. La seule condition indispensable étant que leur maturité soit simultanée. Noisette, une jeune brebis, peu farouche nourrie à la naissance par la propriétaire nous accompagne pour la fin de la visite qui s’achève aux alentours de 17h00. Cette approche originale du terroir, nous a permis de faire connaissance avec des secteurs variés de l’agriculture et des méthodes qui existent. Elle a été rendue possible par l’accueil chaleureux qui nous a été réservé. Nous n’avons pu repartir sans quelques produits de ce terroir, découverts ou redécouverts et fruit de la passion et de l’exigence de qualité des différents exploitants. De l’avis général une éventuelle prochaine sortie sur le même thème pourrait logiquement se terminer par un repas réalisé à base des produits découverts. Une idée à creuser pourquoi pas !

Sortie sur les bords de Loire, samedi 11 mai 2002

Ce samedi, nous partons de la fac vers 11h00. Une petite dizaine d’étudiants c’était retrouvés. Nous retrouvons notre guide à Saint Saturnin sur Loire derrière l’église du village. De là nous partons en suivant un petit étang qui sert de déversoir pour la Loire en prévention de crues. La végétation présente est composée de Peuplier noir Populus nigra L. (ne portant jamais de gui, ses feuilles ont une forme en losange, et son écorce se fendille pour donner cette même forme géométrique), de Frêne oxyphille Fraxinus oxyphilla Bieb. (bourgeons bruns-jaunâtres sans poil, à folioles dentés sauf dans le quart supérieur) et de Saule triandre ou à trois étamines Salix triandra L. (arbustif, feuille allongée et à bords parallèles) pour la strate arborescente. La strate herbacée regroupe plus ou moins les pieds dans l’eau, le Phalaris mineure Phalaris minor Retz. Associée au Iris jaunes des marais, ainsi qu’a la Grande Glycérie Glyceria aquatica Wahlbg. et au carex. La Jussie à grande fleurs (jaunes) Jussiae grandiflora Michx. Et la seule plante aquatique visible. Sur la pelouse alentours nous trouvons la Renoncule acre Ranunculus acris L. l’Asperge, Asparagus officinalis L. et la Roripe amphibie, Roripa amphibia L. .Nous rencontrons également : le lierre terrestre Glechoma hedérafolia L. la chélidoine Chélidonium majus L. et la Cardamine des près Cardamine pratensis L. Nous poursuivons notre découverte en rejoignant la levée de la Loire, sur notre chemin : le Nerprun purgatif, Rhamnus cathartica L. , la ronce bleue Rubus caesius L., la Canche cespiteuse , le carex visicaria L. (qui se distingue par la séparation des épis mâles et femelles), le lycope d’Europe Lycopus europaeus L., le Sédum pelvetium, l’Alysson blanc Bertorca incarna, l’Orme lisse, champêtre, les Salsifis, Géranium disséqués, Vesse cultivée (ponctuation sur les stipules qui sont noirs), la stellaire intermédiaire Stellaria media Vill., la Bryone Bryonia dioïca L., le muscari à toupet Muscari comosum Mill. , l’Erable negundo, le Chardon roulant, le Myosotis discolor, le trèfle incarna Trifolium incarnatum L., la Sanguisorbe Sanguisorba officinalis L., l’Alisier torminal Aria torminalis N., la renoncule Sarde, sont quelque unes des plantes qui attirent plus particulièrement. Nous nous arrêtons sur les bords de Loire pour pique niquer avant de repartir. Notre guide nous emmène sur les traces des castors et nous explique son comportement. Nous rentrons par l’intérieur des terres en traversant une garenne devenue une zone de plantes thermophiles telles que les pins.




Association Naturaliste de l'Université d'Angers 2007
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